• Notre association en partenariat avec la Fondation Logirem le groupe ADDAP13 et l'Acadel démarre un projet d'implantation de 4 ruches dans la cité de la Savine dans le 15° arrondissement de Marseille. Cette action à caractère participatif éducatif et regroupant plusieurs générations à pour fondement l'implantation et l'intégration de ce rucher dans la cité.

    Le projet a démarré ce lundi 23 octobre 2017 par la préparation des ruches et du lieu pour accueillir ces 4 ruches sur le terrain jouxtant les habitations de cette cité en cours de réhabilitation. Ce chantier à duré toute la semaine du 23 au 27 octobre 2017, voici les photos de ces évènements.

    Des abeilles à La Savine Octobre 2017

     Les ruches en préparation.

    Des abeilles à La Savine Octobre 2017

    Les ruches peintes

    Des abeilles à La Savine Octobre 2017

    L'équipe et les lieux ou seront installés les ruches.

    Des abeilles à La Savine Octobre 2017

    Des abeilles à La Savine Octobre 2017

     

     

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  • Voici un lien pour voir des photos de nos fleurs locales.

    Cliquez sur le lien

    Bonne visite. 

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  • Un beau Week End de Fête  à La Cayolle

    Pour avoir des photos et des vidéos >>>>  Cliquez sur le lien

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  • Amis des abeilles, nous vous invitons à venir à la 1° Journée de l'abeille et de l'environnement 1° octobre 2017 à Aubagne.

    1° Journée de l'abeille et de l'environnement 1° octobre 2017 à Aubagne

     1° Journée de l'abeille et de l'environnement 1° octobre 2017 à Aubagne

    1° Journée de l'abeille et de l'environnement 1° octobre 2017 à Aubagne

     En savoir plus >>>>

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  • Résumé de la Conférence:

    Les intervenants qui travaillent à l'université Aix-Marseille étaient Benoît Geslin (benoit.geslin@imbe.fr), maître de conférence, et Lise Ropars (lise.ropars@imbe.fr), en 1ère année de thèse sur "l'interaction des abeilles domestiques avec les abeilles sauvages". Je vous indique leurs coordonnées mail, car ils sont intéressés par toutes les photos qui pourraient nous aider à identifier les insectes qui vivent à proximité du rucher, comme par exemple le frelon qu'on avait observé fin août.

    Avant de vous faire le résumé, retenons que la pollinisation est le transport du pollen de l'anthère (qui renferme le pollen au sommet des étamines) jusqu'au stigmate de la fleur (qui termine le pistil).

    BG est spécialiste des abeilles sauvages et nous a dressé un panorama de la famille des APOIDÉS APIFORMES, autrement dit les abeilles, qui sont classés en deux groupes, appelés "Guildes" :

    - la Guilde des langues courtes (2 familles)

    - la Guilde des langues longues (7 familles)

    L'abeille domestique (Apis mellifera) appartient à la Guilde des langues courtes, qui pollinise, on le comprend les fleurs avec des étamines de faible hauteur.

    On y trouve aussi les Bourdons (Classification des Bombus) et aussi les plus grosses abeilles de France, les Xylocopes, repérables à leur couleur faite de tons de noirs et au bruit caractéristique de leur vol qui s'approche de celui d'un drone. Leur nom vient qu'elles nichent dans le bois (xylo).

    Toujours dans les langues courtes, la Nomadinae, qui ressemble à une guêpe (Vespa). Elle est "cleptoparasite" car elle occupe et, à l'occasion, anéantit le nid d'autres abeilles. Comme le coucou le fait dans le monde des oiseaux. Mais paradoxalement, elle est aussi un très bon indicateur de la bonne santé de l'environnement. En effet, sa présence indique que les abeilles dont elle parasite les nids existent aussi.

    J'ai appris l'existence d'abeilles "hélicophiles", autrement dit qui nichent dans des coquilles d'escargot mort.

    Parmi ces espèces, seule l'apis mellifera fabrique du miel. Les autres consomment le nectar ou le mélange avec du pollen (les bourdons par exemple) pour en faire de la nourriture. La Collitidae (langue longue) n'a pas de jabot pour stocker le nectar pendant son vol de retour. Elle l'agglomère en gouttelette qui adhère à son système buccal par capillarité.


    J'en viens à l'exposé de LR. Sa 1ère année s'est focalisée sur la préparation de son étude, dont les conclusions sont attendues dans 2 ans.

    Lise a échantillonné 17 zones des Calanques, situées loin ou à proximité de secteurs apicoles. Sa méthode basée sur l'observation et la capture des abeilles sur les fleurs des zones retenues, permet de quantifier la proportion des espèces en interaction et, sur la longueur, de suivre l'effet de cette interaction.

    Elle nous a montré les premiers résultats, sur quelques mois d'échantillonnage. Bien évidemment, Lise n'en tire encore aucune conclusion.

    Ces calculs, qui restent à affinés, établissent cependant que sur les 3 mois d'été, le besoin d'une ruche correspond au besoin de 100 000 abeilles sauvages.

    Revenant sur ce chiffrage, BG et LR, en aparté, nous ont dressé un tableau plutôt négatif de l'installation de ruchers dans les villes. C'est dans ces espaces où les plantes sont relativement rares que la pression de l'abeille domestique compromet la survie des autres insectes. Il n'y a pas assez d'abondance de biodiversité pour la cohabitation.

    Pour finir, BG est revenu sur les menaces qui touchent, en gros, 200 espèces d'abeilles. Ces menaces sont :

    - la transformation des sols, due essentiellement à l'intensification agricoles

    - la perte d'abondance et de diversité de la flore entomophile (dont se nourrissent les insectes)

    - les nouveaux pathogène, comme le varroa

    - les espèces introduites (frelon asiatique pour le plus connu)

    - l'urbanisation.

    Conférence Les Pollinisations les Pollinisateurs samedi 23 septembre 2017 17 h Maison de Quartie de La Cayolle

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